Tout est parti en 2008 sur les scènes mensuelles de l’association KM slam et par la suite avec le concours de slam de Ouaga Hip-Hop. Mais c’est véritablement en 2012 que le collectif est né et a commencé à jouer sur les scènes nationales et internationales.

Trois profils

Le collectif est composé de jeunes burkinabè qui ont une profession. Christian Dah dit Térénce est comédien de formation. Anthony Ouédraogo alias Tony est un juriste de formation et auteur dramatique. Enfin Bérenger Yaméogo dit B-rangé est un économiste gestionnaire et dessinateur.

C’est leur passion pour l’art qui les a unis dans le slam.
Leurs expériences individuelles nourrissent leur slam de thématiques aussi bien sociales que politiques.
Leur nom de scène se base sur des objectifs : « qu’on sonne » pour dénoncer et « voix-ailes » pour envoyer loin leurs voix, telles des colombes. 

SIRABA, la grande voie

Le collectif produit du slam reggae, de l’afrobeat, du rock et de l’acappela.

En 2016, qu’on sonne et voix-ailes a sorti son premier disque intitulé ‘’Siraba” qui signifie « La grande voix» en dioula. Cet album de 12 titres a été enregistré en live. Le disque aborde des sujets variés avec humour et autodérision.

Le groupe est sensible aux questions de la santé publique, comme la lutte contre le cancer du sein. Qu’on sonne et voix-ailes appelle à l’engagement de tous, car pour eux, cette maladie a des conséquences difficilement mesurables. 

Sur la scène internationale

Siraba a révélé le groupe au grand public et lui a ouvert la voie vers les scènes internationales. C’est ainsi qu’en 2018, qu’on sonne et voix-ailes a été sélectionné pour représenter le Burkina Faso en slam au Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan (MASA). Cette première expérience a permis au collectif d’être mieux connu au-delà de nos frontières. 

Il annoncent leur deuxième album pour décembre prochain. Le groupe fait également du slam-théâtre, ce qui les conduit en tournée Allemagne, en 2020.